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Eric AUBIER Orchestre de la Garde Républicaine |
L'Orchestre de la Garde Républicaine en tournée au Japon L’Orchestre de la Garde Républicaine revient d’une tournée de concerts organisée par Japan Art qui a emmené ses musiciens et son chef, le Colonel François Boulanger au Japon en novembre dernier. Un programme français oblige avec Maurice Ravel(Alborada del gracioso, Pavane pour une infante, Daphnis et Chloe Suite No.2), Florent Schmitt(Les Dionysiaques), Paul Dukas (L'apprenti sorcier-Scherzo), Emmanuel Chabrier (Rapsodie "España"), Hector Berlioz (4ème mouvement de la Symphonie Fantastique). Henri Tomasi était également célébré avec l’interprétation de son concerto de trompette avec come soliste invité Eric Aubier. Pour compléter le programme François Boulanger avait convié Alexander Borodin etles Danses Polovtsiennesdu "Prince Igor" et deux pièces avec piano en soliste Yuko Mifune dans l’interprétation de deux rhapsodies, celle de Sergei Rachmaninov sur un thème de Paganini et celle de «… in Blue » de George Gershwin. Pour cette dernière œuvre de Gershwin, l’Orchestre d’harmonie de la Garde aurait pu profiter de la présence d’Eric Aubier pour interpréter une version avec trompette solo. D’autant qu’un CD vient de paraître avec cette version due au célèbre trompettiste russe Timofei Dokchitzer. Ce CD enregistré à Paris en mai 2013. Laissons Benoit d’Hau nous relater la présentation de ce CD au Japon. J’ai accompagné la tournée de Eric Aubier, avec, notamment, la Garde Républicaine et François Boulanger, organisée par Japan Art. Le 4 novembre, quelques heures à peine, après avoir fait 12h de vol, Eric Aubier s’est retrouvé propulsé sur la scène de la grande salle de Yokohama à 11h du matin pour la générale, suivie du concert de 14h, en heure locale, donc entre 3 heures et 6 heures de matin en France. Une performance à la mesure de la personnalité d’Eric Aubier, autrefois connu comme le trompettiste « de l’extrême ». La salle était comble, et le succès fut au rendez-vous. L’orchestre de la Garde, mené par son chef François Boulanger, ont délivré, eux aussi, une performance remarquable et appréciée à sa juste valeur. Musique française à l’honneur avec Dukas, Schmitt, et surtout d’un festival Ravel, suivi de quatre rappels. Ce qui frappe dans la composition de la salle, outre l’enthousiasme non feint, contrairement à la France, c’est la mixité des âges du public avec de balcons garnis d’enfants, adolescents, parents et grands-parents. On comprend immédiatement que la culture est transmise et bien reçues, entre générations. Eric Aubier poursuivit sa tournée, dès le lendemain, le 5 novembre, avec un show case chez Tower Records à Shibuya, le plus grand magasin de disques (survivant) au monde avec 7 étages. Le département classique accueillait Eric Aubier et la pianiste Doremi Takahashi, pour assurer la sortie japonaise du nouveau CD Tomasi avec la Garde Républicaine (et Fabrice Millischer notamment). Eric Aubier présentant les pièces essentielles de sa discographie a répondu aux questions du public et a donné une heure de récital autour du concerto de Tomasi, d’œuvres de Chabrier, Fauré, une partita de Bach, et Rhapsody in Blue de Gershwin. Cette dernière présente dans le CD dédié à la musique d’influence russe, avec la Garde Républicaine et le concerto d’Arutiunian et Shéhérazade de Rimsky-Korsakov, en version pour orchestre d’harmonie. Deux élèves japonais ont rejoint Eric Aubier afin de donner la Suite pour 3 trompettes de Tomasi. La tournée d’Eric au Japon s’acheva avec un ultime concerti de Tomasi donné avec un orchestre symphonique à Toyama. J’avais le plaisir de représenter le label indésens records distribué au Japon par son partenaire historique Mr Kishi San. Benoit d’Hau |
Y.R. |