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Orient et Occident de Camille Saint-Saëns Pour orchestre d’harmonie Révision Félix Hauswirth |
Nouvelle publication chez Robert Martin avec la sortie d’Orient et Occident de Camille Saint-Saëns révision - Félix Hauswirth. Composée en 1869 cette marche de concert est la première des cinq œuvres du célèbre compositeur dédiées à « l’orchestre militaire » avec Hymne franco-espagnol (1900), Sur les bords du Nil (1908), Vers la victoire (1918) et Marche interalliée (1918). Écrite pour la musique de la Garde républicaine Orient et Occident reflète parfaitement l’intérêt pour l’art oriental en vogue à l’époque, dû en partie au développement des relations commerciales avec des pays tels que la Chine, le Japon et l’Indochine. Le début, évocateur de l’Occident, se caractérise par un timbre cuivré, au rythme d’une marche vive qui ralentit peu à peu jusqu’à celui d’une digne procession. Les percussions légères présentent l’Orient, grâce à des arabesques tourbillonnantes des instruments à vent, surtout le hautbois, des passages pentatoniques et des sons chatoyants de tam-tam. La troisième section retourne aux sons graves cuivrés d’une marche occidentale, puis s’accélère jusqu’au final enlevé. Comme il n’a visité l’Extrême-Orient qu’en 1891 et 1895, Camille Saint-Saëns a certainement été inspiré par des expositions parisiennes, ou par des magasins d’art oriental. La pièce a été écrite pour une soirée de gala pour l’Union Centrale des Beaux-Arts appliqués à l’Industrie en octobre 1869. Orient et Occident a été interprété une seconde fois au cours de la cérémonie de remise des Prix de l’Exposition Universelle de Paris le 21 octobre 1878, par un orchestre symphonique combiné avec un orchestre militaire, dirigé par le compositeur lui-même. Pour sa révision, Félix Hauswirth s’est basé sur l’Édition Durand Schoenewerk de 1881 et pour la notation dynamique, utilisé la version pour Orchestre Symphonique du compositeur, bien plus détaillée (éditée par Durand & Fils en 1909). Dans l’édition Durand Schoenewerk certaines erreurs typographiques évidentes ont été supprimées. La ligne mélodique supérieure de la clarinette en Mi bémol a principalement été remplacée par les Flûtes, qui n’apparaissaient pas dans la partition originale de Saint-Saëns. L’orchestration a été complétée et adoptée dans cette édition dans le but d’être jouée par des orchestres à vent contemporains. D’autres versions existent également pour piano à quatre mains, entre autres par Charles-Marie Widor et Saint-Saëns (1873) et par Vincent d’Indy et Gabriel Fauré (1878). Le premier enregistrement de la version originale pour Orchestre d’Harmonie a été réalisé entre 1911 et 1916 par l’Orchestre de la Garde Républicaine, sous la conduite de Gabriel Parès. |
Félix Hauswirth Auteur de nombreuses publications concernant l'histoire, la littérature ou la direction pour orchestre à vent, Félix Hauswirth dirige actuellement l’Orchestre des Jeunes du Baden-Würtenberg (Allemagne) ainsi que l’Orchestre de Zug (Suisse). En décembre 2009, ses pairs lui décernent le prix Midwest Clinic International Award à Chicago, en reconnaissance de sa remarquable contribution et son dévouement à l’égard de l’éducation instrumentale de la musique. Ses révisions pour les grandes œuvres pour Orchestres à vent font autorité comme Dionysiaques ou Selamik de Florent Schmitt et plus récemment en collaboration avec Miguel Etchegoncelay la Symphonie pour Musique d’harmonie (1926) de Paul Faucher, partitions éditées chez Robert Martin. https://www.edrmartin.com/fr/partition-orient-et-occident-op-25-de-camille-saint-saens-felix-hauswirth-pour-prestige-collection-32954.html |
Y.R. |