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Opéra de Paris Un Nouvel intermittent du spectacle |
Un authentique taureau a été recruté par l’Opéra Paris/Bastille pour évoquer le « Veau d’or » dans l’Opéra Moses und Aron (Moïse et Aaron) d’Arnold Schoenberg mise en scène de Romeo Castellucci. Crédit photo © Bernd Uhlig Il aurait tout de même pu se payer une chambre dans un grand hôtel parisien grâce au cachet global qu’il touchera de 40 000 €, d’après un article du Monde. En tout cas, il a pu se payer une chaine Hifi de très bonne qualité car Easy Rider s’est accoutumé pendant quelques mois à la musique de Schoenberg en écoutant quotidiennement deux heures des séries dodécaphoniques chères au compositeur viennois. Photo publiée par Le Monde
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Cette chronique commentée sous l’angle un brin (d’herbe)
caustique n’a qu’un seul but, celui de vous inciter, si vous n’avez pas
réservé votre place pour une représentation de Moses und Aron à Paris, à
écouter une captation audiovisuelle réalisée par François-René Martin,
coproduite par l’Opéra national de Paris et disponible sur Arte. Autre possibilité, offerte par France Musique le 31 octobre 2015, avec la diffusion dans l’émission samedi soir à l’opéra de Judith Chaine. Composée entre 1930 et 1932, la musique de Moses und Aron ne sera créée en version concert que le 12 mars 1954 à Hambourg. Soit trois ans après la mort Arnold Schönberg survenue le 13 juillet 1951. Cela faisait quarante ans que cet opéra fondateur du XXe siècle n’avait plus été représentée à l’Opéra de Paris. L’orchestre actuel de l’Opéra Paris/Bastille, relève grâce à son chef Philippe Jourdan et l’implication des musiciens avec sûreté le défi. D’autant plus que les musiciens répètent actuellement les Gurre-Lieder d'Arnold Schönberg programmés à la Philharmonie de Paris le Mardi 19 avril 2016. Les Gurre-Lieder réclament un orchestre pléthorique et un chœur mixte. ARTE |
Y.R. |