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Batterie-fanfare Avec ou sans trait d’union ? |
C’est souvent la question que se posent les chroniqueurs qui écrivent dans la presse spécialisée musicale quand ils évoquent cette formation. Mettre ou ne pas mettre de trait d’union. Un bon moyen mnémotechnique consiste à se rappeler que cette formation repose le plus souvent sur l’engagement entier du collectif de ses membres, véritable trait d’union de leur passion commune. En apprenant, le lundi 18 mai, que le célèbre dictionnaire Le Petit Robert parmi les 150 nouvelles définitions inédites intègre désormais le nom composé de cette formation musicale sous les deux orthographes, Batterie-fanfare ou batterie fanfare, nous voyons notre moyen mnémotechnique s’affaiblir. On peut tout de même féliciter la CFBF (Confédération Française des Batteries-Fanfares) d’être à l’initiative de la démarche entreprise depuis septembre 2014 auprès des éditions Le Robert et qui a su convaincre le comité éditorial, d’intégrer dans son millésime 2017 ce mot composé de batterie et fanfare. La définition proposée par la Petit Robert est la suivante : Batterie-fanfare ou batterie fanfare : orchestre de cuivres et de percussions. La CFBF, elle-même, souligne que cette définition est incomplète en l’absence du terme « naturels » après cuivres. Mais le comité de rédaction du Petit Robert a-t-il été inspiré en regardant au plus près cette formation qui se compose actuellement de cuivres naturels sans système, de tubas modernes à pistons ou palettes et les percussions. En raccourci Cuivres et percussions. Cette définition pourra sans doute s’entrechoquer si d’aventure les dictionnaires français admettent la formation Brass Band, elle-même considérée comme un orchestre de cuivres et de percussions. Au-delà de ces batailles sémantiques, nous gardons à l’esprit que ces formations instrumentales pour leur orthographe avec ou sans, sont le trait d’union de cette passion vécue en commun. |
Y.R. |