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Rêve ?

ou cauchemar ?



Rêve ou cauchemar ?
Au réveil, en ce 1er janvier 2027, j’ai allumé la télé et Oh surprise ! un Orchestre à vent était l’invité du célèbre et incontournable Concert du Nouvel An à Vienne.
C’est vrai que depuis quelques années les chefs successifs avaient une véritable passion pour ces instruments à vent. Cela avait commencé avec Georges Prêtre, premier chef français à le diriger en 2008. Performance réitérée en 2010.

Georges Prêtre qui vient de décéder le 4 janvier avait commencé ses études musicales par la trompette dans une petite ville du Nord de la France, Waziers puis au conservatoire de Douai. Ses premiers émois de jeune musicien, il les a connus au sein de l’Harmonie municipale. En novembre 2009, il était présent et fier d’inaugurer à Waziers l’école de musique municipale, qui porte désormais son nom. Pour l’occasion, il dirigea l’orchestre à vent et expliqua ses consignes gestuelles de chef.

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Georges Prêtre en harmonie à Waziers

A Vienne, après Gustavo Dudamel en 2017, chef charismatique s’il en est et véritable transmetteur d’énergie, la voie fut ouverte pour que l’orchestre à vent soit mis à l’honneur.
Je poursuivais mon rêve et voyais défiler dans la nouvelle décennie de brillants chefs d’orchestres invités à Vienne comme le Français, Fabien Gabel, lui aussi trompettiste et directeur musical de l'Orchestre symphonique de Québec, puis une succession de chef français et internationaux qui formés par des chefs comme l'américain Leonard Slatkin n’hésitent pas à conjuguer au plus haut niveau la direction d’orchestres symphoniques ou d’ensembles à vent.

Donc en ce 1er janvier 2027, je voyais pour la première fois un Orchestre d’harmonie professionnel proposer un programme de haute qualité en Mondovision.

Mais le rêve se transforma en interrogation. Je n’entendais pas toutes les voix de la partition. Certains instruments pourtant présents ne sonnaient pas. La technique de prise de son avait sans doute évoluée en dix ans. Cela ne pouvait être un problème technique. Mais alors que ce passait-il ?

J’eus l’explication, juste avant de me réveiller en sursaut.

En Janvier 2027, un pic majeur de pollution recouvrait une grande partie de l’Europe et les autorités avaient rationnés la consommation d’Air.
Les musiciens dont l’instrument à vent portait un numéro de série impair ne pouvaient souffler. Seul une partie de l’orchestre impressionnait la bande passante numérique de l’enregistrement en direct, de la salle du Musikverein à Vienne.

Moralité de ce rêve cauchemardesque, si l’on veut peser positivement sur l’avenir, c’est au quotidien que l’on doit agir.
YR
Y.R.