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Entre les lignes - Quatuor n°1 für streichorchester mit solist
(HEXA29332) :
57,99
Philippe HUREL
Verleger : Editions Henry Lemoine
Verleger : Editions Henry Lemoine
Gattung : Orchester
Gruppe : Streichorchester mit Solist
Stil und Optionen : Solo-Streichquatuor
Gruppe : Streichorchester mit Solist
Stil und Optionen : Solo-Streichquatuor
Dans ce quatuor, contrairement à ce qui se fait généralement aujourd'hui, je n'ai pas essayé d'explorer les modes de jeu des cordes et ceux que j'ai utilisés font déjà partie d'un vocabulaire connu.
Stylistiquement, la pièce prend sa source dans les pages les plus denses de Trait d'union, pour violon et violoncelle, que j'ai écrit en 2013, et c'est plutôt une sorte de saturation polyphonique et rythmique due à l'extrême densité des événements que j'ai voulu mettre en évidence, tout en lui opposant son contraire.
Ainsi, par érosion des lignes, d'épaisses polyphonies se transforment en matières simples et rugueuses aux modes de jeu repérables (sons quasi écrasés, accents "le plus aigu possible"...) quand des polyphonies de sons éclatés se transforment en fluides entrelacs par ajout progressif d'événements (passacaille) ou par simple accélération.
En miroir de ces transformations opérées sur des matières rythmiques calculées numériquement, des trames harmoniques très calmes, rongées progressivement par un matériau plus nerveux, donnent naissance à une polyphonie rythmique en boucle au milieu de la partition ou, à la fin de celle-ci, à une sorte de matière très dense, instable, très énergique et non totalement mesurée, sorte de libération finale des instrumentistes.
Entre ces différents processus, les quatre instruments se retrouvent pour jouer de façon synchrone et homorythmique, créant ainsi des points de stabilité nécessaires à la forme de l'œuvre.
Comme souvent dans ma musique, le discours s'organise autour de l'ambiguïté possible entre processus et variation. Ici, chaque section semble être une variation de la section homorythmique qui la précède mais elle est aussi un processus indépendant de transformation menant à un matériau nouveau qu'on ne retrouvera plus dans la pièce ou alors si varie qu'il faudra "lire entre les lignes" pour le reconnaître.
Les musiciens passent donc à plusieurs reprises de la stabilité à la fébrilité excessive, du contrôle collectif à l'expression individuelle.
Violoniste de formation moi-même et ayant pratiqué l'improvisation, j'ai voulu ici que les instrumentistes semblent jouer de manière libre et débridée, comme si, par instants, la partition n'existait pas.
Philippe Hurel
Quatuor à cordes
Partition + matériel
Date de sortie : 15/03/2017
ISMN : 9790230993326
Stylistiquement, la pièce prend sa source dans les pages les plus denses de Trait d'union, pour violon et violoncelle, que j'ai écrit en 2013, et c'est plutôt une sorte de saturation polyphonique et rythmique due à l'extrême densité des événements que j'ai voulu mettre en évidence, tout en lui opposant son contraire.
Ainsi, par érosion des lignes, d'épaisses polyphonies se transforment en matières simples et rugueuses aux modes de jeu repérables (sons quasi écrasés, accents "le plus aigu possible"...) quand des polyphonies de sons éclatés se transforment en fluides entrelacs par ajout progressif d'événements (passacaille) ou par simple accélération.
En miroir de ces transformations opérées sur des matières rythmiques calculées numériquement, des trames harmoniques très calmes, rongées progressivement par un matériau plus nerveux, donnent naissance à une polyphonie rythmique en boucle au milieu de la partition ou, à la fin de celle-ci, à une sorte de matière très dense, instable, très énergique et non totalement mesurée, sorte de libération finale des instrumentistes.
Entre ces différents processus, les quatre instruments se retrouvent pour jouer de façon synchrone et homorythmique, créant ainsi des points de stabilité nécessaires à la forme de l'œuvre.
Comme souvent dans ma musique, le discours s'organise autour de l'ambiguïté possible entre processus et variation. Ici, chaque section semble être une variation de la section homorythmique qui la précède mais elle est aussi un processus indépendant de transformation menant à un matériau nouveau qu'on ne retrouvera plus dans la pièce ou alors si varie qu'il faudra "lire entre les lignes" pour le reconnaître.
Les musiciens passent donc à plusieurs reprises de la stabilité à la fébrilité excessive, du contrôle collectif à l'expression individuelle.
Violoniste de formation moi-même et ayant pratiqué l'improvisation, j'ai voulu ici que les instrumentistes semblent jouer de manière libre et débridée, comme si, par instants, la partition n'existait pas.
Philippe Hurel
Quatuor à cordes
Partition + matériel
Date de sortie : 15/03/2017
ISMN : 9790230993326