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Art de la Fugue (l')
(BACH01667) :
18,31
Johann Sebastian BACH
Arr : Michel DELGIUDICE
Editeur : Editions Robert Martin
Arr : Michel DELGIUDICE
Editeur : Editions Robert Martin
Niveau : Cycle 2
Durée : 5'30
Genre : Musique Instrumentale
Formation : Saxophone
Durée : 5'30
Genre : Musique Instrumentale
Formation : Saxophone
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Transcription pour quatuor de saxophone par Michel Delgiudice
BWV 1080
L’art de la fugue est une œuvre inachevée de Jean-Sébastien Bach (BWV 1080). Bach a commencé sa composition aux alentours de 1740 ou 1742, et l'a mise au propre vers 1745. Cette première version contient 12 fugues et deux canons. Il a poursuivi le travail jusqu'à sa mort, en 1750. La seconde version, publiée après la mort de Bach en 1751, contient 14 fugues et 4 canons, mais elle comporte des erreurs et des incertitudes dans l'ordre des contrepoints. Lorsque Bach mourut, la gravure n'était pas terminée, et l'édition a été supervisée et achevée par son fils Carl Philipp Emanuel Bach. Les éditeurs y ont ajouté le choral « Vor deinen Thron tret ich hiermit » (BWV 668), bien que celui-ci n'ait pas de lien thématique apparent avec le reste de l'œuvre.
L’Art de la fugue est souvent joué au clavier (orgue, clavecin, piano) et il est couramment admis que l’œuvre fut composée pour le clavier, bien que ce point ait été contesté surtout entre 1930 et 1970, et le reste parfois encore.
Considéré depuis longtemps comme l'œuvre ultime de Bach, L'Art de la fugue représente l'apogée de son style d'écriture, le sommet du style contrapuntique et l'une des plus grandes prouesses de la musique occidentale.
L'Art de la fugue a inspiré ou émerveillé bon nombre de compositeurs qui l'ont redécouverte, parmi lesquels Mozart et Beethoven. La référence à l'écriture contrapuntique de Bach se retrouve dans plusieurs de leurs œuvres : la Neuvième Symphonie de Beethoven, la Symphonie Jupiter ou La Flûte enchantée de Mozart.
L'œuvre a parfois été considérée comme un exercice intellectuel sur le contrepoint que Bach ne destinait pas à être joué. Si faire entendre l'ensemble (une bonne heure de contrepoint en ré mineur) ne faisait peut-être pas partie des intentions de l'auteur, les contrepoints, pris individuellement, ne se distinguent pas du reste de la production du Cantor ; or celle-ci a toujours été destinée à être pratiquée. De plus, les nombreux concerts, éditions et enregistrements consacrés à L'Art de la Fugue ont manifesté son appartenance au répertoire, plutôt qu'à la bibliothèque.
L’œuvre semble inachevée. En effet, le manuscrit du contrepoint XIX s'arrête au milieu de la mesure 239, mais la question de son appartenance au recueil est toujours controversée. De plus, de nombreux musicologues, en effectuant une analyse systématique du recueil, ont supputé que Bach avait l'intention d'écrire d'autres contrepoints, pour des raisons de symétrie ou de complétude.
L'Art de la Fugue fait encore l'objet de nombreux débats au sein de la communauté musicale et musicologique. Les arguments invoqués sont souvent, aujourd'hui, d'ordre spéculatif ou philosophique, domaines qui n'étaient d'ailleurs pas étrangers au compositeur.
BWV 1080
L’art de la fugue est une œuvre inachevée de Jean-Sébastien Bach (BWV 1080). Bach a commencé sa composition aux alentours de 1740 ou 1742, et l'a mise au propre vers 1745. Cette première version contient 12 fugues et deux canons. Il a poursuivi le travail jusqu'à sa mort, en 1750. La seconde version, publiée après la mort de Bach en 1751, contient 14 fugues et 4 canons, mais elle comporte des erreurs et des incertitudes dans l'ordre des contrepoints. Lorsque Bach mourut, la gravure n'était pas terminée, et l'édition a été supervisée et achevée par son fils Carl Philipp Emanuel Bach. Les éditeurs y ont ajouté le choral « Vor deinen Thron tret ich hiermit » (BWV 668), bien que celui-ci n'ait pas de lien thématique apparent avec le reste de l'œuvre.
L’Art de la fugue est souvent joué au clavier (orgue, clavecin, piano) et il est couramment admis que l’œuvre fut composée pour le clavier, bien que ce point ait été contesté surtout entre 1930 et 1970, et le reste parfois encore.
Considéré depuis longtemps comme l'œuvre ultime de Bach, L'Art de la fugue représente l'apogée de son style d'écriture, le sommet du style contrapuntique et l'une des plus grandes prouesses de la musique occidentale.
L'Art de la fugue a inspiré ou émerveillé bon nombre de compositeurs qui l'ont redécouverte, parmi lesquels Mozart et Beethoven. La référence à l'écriture contrapuntique de Bach se retrouve dans plusieurs de leurs œuvres : la Neuvième Symphonie de Beethoven, la Symphonie Jupiter ou La Flûte enchantée de Mozart.
L'œuvre a parfois été considérée comme un exercice intellectuel sur le contrepoint que Bach ne destinait pas à être joué. Si faire entendre l'ensemble (une bonne heure de contrepoint en ré mineur) ne faisait peut-être pas partie des intentions de l'auteur, les contrepoints, pris individuellement, ne se distinguent pas du reste de la production du Cantor ; or celle-ci a toujours été destinée à être pratiquée. De plus, les nombreux concerts, éditions et enregistrements consacrés à L'Art de la Fugue ont manifesté son appartenance au répertoire, plutôt qu'à la bibliothèque.
L’œuvre semble inachevée. En effet, le manuscrit du contrepoint XIX s'arrête au milieu de la mesure 239, mais la question de son appartenance au recueil est toujours controversée. De plus, de nombreux musicologues, en effectuant une analyse systématique du recueil, ont supputé que Bach avait l'intention d'écrire d'autres contrepoints, pour des raisons de symétrie ou de complétude.
L'Art de la Fugue fait encore l'objet de nombreux débats au sein de la communauté musicale et musicologique. Les arguments invoqués sont souvent, aujourd'hui, d'ordre spéculatif ou philosophique, domaines qui n'étaient d'ailleurs pas étrangers au compositeur.