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Peter Pan ou la véritable histoire de Wendy Moira Angela Darling pour orchestre symphonique
(HEXAJJ18636) :
149,92
Patrick BURGAN
Editeur : Jobert
Editeur : Jobert
Genre : Orchestre
Formation : Orchestre Symphonique
Formation : Orchestre Symphonique
Du parlé au chanté, du réel à l'imaginaire ? : une mise en abîme.
L'histoire de Peter Pan - surtout connue à travers la lecture simplificatrice du dessin animé de Walt Disney - se révèle, dans le conte originel de James Matthew Barrie, une étonnante parabole sur l'existence et sur la mort.
L'opéra renforce la mise en abîme et le jeu sur l'éternel retour en mettant en scène la perte prématurée du frère de Wendy qui n'est autre que Peter, rejoint par elle dans l'au-delà : le Neverland.
Trois mondes alternent sur la scène, selon des techniques assez cinématographiques (flash-backs, fondus, transitions abruptes).
Le premier, l'axe central, met en présence deux actrices : Wendy, aujourd'hui grand-mère, raconte son histoire à sa petite fille Lucie, avec toutes les déformations et contradictions dues peut-être moins à son âge qu'à sa mythomanie.
Les deuxième et troisième mondes sont l'illustration de son propos, les images vivantes de son souvenir : la chambre de son enfance, où les voix sont parlées mais cette fois-ci calées rythmiquement avec l'orchestre, et le Pays imaginaire quant à lui entièrement chanté.
La présence de la musique est donc proportionnelle à la distance prise avec le réel, puisque les actrices parlent (ici et maintenant), les solistes parlent sur l'orchestre (le souvenir), solistes et choeurs chantent où tout n'est plus que musique (le rêve... l'Ailleurs !).
Sirènes, fées, pirates, indiens, bêtes sauvages - disputes familiales, perte des enfants - nostalgie du regard sur son passé, etc. De la réflexion sur l'enfance éternelle (seule la vie peut offrir le vieillissement) jusqu'aux batailles les plus spectaculaires, puisse cet opéra - à l'instar du conte de James Matthew Barrie - s'ouvrir à tous les niveaux de lecture.
Patrick Burgan
Soli, chœur et orchestre
Partition
Date de sortie : 20/05/2006
ISMN : 9790230818636
L'histoire de Peter Pan - surtout connue à travers la lecture simplificatrice du dessin animé de Walt Disney - se révèle, dans le conte originel de James Matthew Barrie, une étonnante parabole sur l'existence et sur la mort.
L'opéra renforce la mise en abîme et le jeu sur l'éternel retour en mettant en scène la perte prématurée du frère de Wendy qui n'est autre que Peter, rejoint par elle dans l'au-delà : le Neverland.
Trois mondes alternent sur la scène, selon des techniques assez cinématographiques (flash-backs, fondus, transitions abruptes).
Le premier, l'axe central, met en présence deux actrices : Wendy, aujourd'hui grand-mère, raconte son histoire à sa petite fille Lucie, avec toutes les déformations et contradictions dues peut-être moins à son âge qu'à sa mythomanie.
Les deuxième et troisième mondes sont l'illustration de son propos, les images vivantes de son souvenir : la chambre de son enfance, où les voix sont parlées mais cette fois-ci calées rythmiquement avec l'orchestre, et le Pays imaginaire quant à lui entièrement chanté.
La présence de la musique est donc proportionnelle à la distance prise avec le réel, puisque les actrices parlent (ici et maintenant), les solistes parlent sur l'orchestre (le souvenir), solistes et choeurs chantent où tout n'est plus que musique (le rêve... l'Ailleurs !).
Sirènes, fées, pirates, indiens, bêtes sauvages - disputes familiales, perte des enfants - nostalgie du regard sur son passé, etc. De la réflexion sur l'enfance éternelle (seule la vie peut offrir le vieillissement) jusqu'aux batailles les plus spectaculaires, puisse cet opéra - à l'instar du conte de James Matthew Barrie - s'ouvrir à tous les niveaux de lecture.
Patrick Burgan
Soli, chœur et orchestre
Partition
Date de sortie : 20/05/2006
ISMN : 9790230818636