En commande, généralement expédié sous 15 jours
Requiem pour la paix pour orchestre symphonique
(HEXA28376) :
52,00
Henri Tomasi a commencé à composer son Requiem en 1943 au Monastère de la Sainte-Baume (situé près de Marseille) où il vint faire retraite durant la 2ème Guerre Mondiale, projetant alors d'entrer dans l'Ordre des Dominicains. Il dédia cette œuvre "A tous les martyrs de la Résistance et à tous ceux qui sont morts pour la France".
La 1ère audition eut lieu à Paris le 14 avril 1946 au Théâtre du Palais de Chaillot. L'Orchestre des Concerts Pasdeloup, la Chorale Yvonne Gouverné de la Radiodiffusion française et les solistes, Marguerite Pifteau, Gaston Micheletti, Martha Angelici et Julien Giovanetti, étaient placés sous la direction de l'auteur.
Après une 2ème audition (avec Le Martyre de Saint-Sebastien), le 10 novembre 1946 en Allemagne à Baden-Baden avec l'Orchestre de la Südwestfunk et les mêmes interprètes que pour la création à nouveau dirigés par Henri Tomasi, ce dernier relégua totalement cette œuvre. La raison principale en fut le rejet de toute croyance religieuse par le compositeur à l'issue de la Guerre. A cet égard, il est impossible de ne pas relever, que le Libera me clôt l'œuvre sur la déréliction et le vide, dans l'omission pure et simple d'un In Paradisium.
En 1994, le manuscrit original fut retrouvé chez l'éditeur Henry Lemoine par le musicologue Frédéric Ducros-Malmazet. Grâce à celui-ci et au critique marseillais Gabriel Vialle qui intéressa le chef d'orchestre Michel Piquemal à la redécouverte de l'œuvre par le Choeur Régional Provence-Alpes-Côte d'Azur, le Requiem pour la Paix fut enregistré en disque compact en 1996 (avec les célèbres Fanfares liturgiques, dans leur version chorale). Produit par l'ARCAM en partenariat avec la Ville de Marseille, sa parution eut lieu chez Naxos en mai 1997, avec pour interprètes l'Orchestre Philharmonique de Marseille, le Choeur Régional PACA, le Choeur Départemental des Alpes Maritimes, et les solistes Marie-Paule Lavogez, Jacqueline Mayeur, Michel Pastor et Didier Henry placés sous la direction de Michel Piquemal.
C'est cette recréation musicale qui est à l'origine du film réalisé par Jacques Sapiega, Le Requiem perdu (production COPSI, FR3-Mediterranée, Mezzo - Durée : 52'). Il s'agit d'une œuvre originale d'une grande force d'émotion, à la fois chronique et reportage, qui entrecroise évènements, époques, lieux et personnages. Evocation de la vie déchirée d'Henri Tomasi et de son épouse Odette Camp durant la guerre (au travers d'un montage d'archives audio-visuelles historiques et personnelles qui fait entendre leurs voix), elle est également captation d'un saisissant travail pédagogique et musical de Michel Piquemal avec un ensemble de plus de 200 interprètes, musiciens et choeurs. Ce film, présenté en avant-première à Marseille le 29 septembre 2001, année de la célébration du centenaire de la naissance du compositeur, puis diffusé sur la chaîne Mezzo en novembre 2001 et novembre/décembre 2003, a obtenu le 1er Prix au Festival du Film Provençal de Rousset en mars 2003.
Depuis sa redécouverte, le Requiem pour la Paix, suscite l'adhésion enthousiaste du public comme de la critique. Après avoir été redonnée en concert à l'Opéra de Nice le 28 mars 1997 par l'Orchestre Philharmonique de cette ville, l'ouvrage fut présenté par René Koering sur France-Musiques le 15 juin suivant. Le printemps 2003 lui a apporté deux nouveaux succès : le 21 mars à Marseille à l'Auditorium du Pharo, où il a été entendu pour la première fois dans la ville natale du compositeur - Michel Piquemal dirigeant l'ensemble des interprètes de l'enregistrement du CD - et les 1 et 2 avril à Prague, en présence de l'Ambassadeur de France, où Serge Baudo l'a interprété à la tête de l'Orchestre Symphonique de cette ville.
4 solistes, chœur mixte et orchestre
Partition
Date de sortie : 01/01/1946
ISMN : 9790230983761
La 1ère audition eut lieu à Paris le 14 avril 1946 au Théâtre du Palais de Chaillot. L'Orchestre des Concerts Pasdeloup, la Chorale Yvonne Gouverné de la Radiodiffusion française et les solistes, Marguerite Pifteau, Gaston Micheletti, Martha Angelici et Julien Giovanetti, étaient placés sous la direction de l'auteur.
Après une 2ème audition (avec Le Martyre de Saint-Sebastien), le 10 novembre 1946 en Allemagne à Baden-Baden avec l'Orchestre de la Südwestfunk et les mêmes interprètes que pour la création à nouveau dirigés par Henri Tomasi, ce dernier relégua totalement cette œuvre. La raison principale en fut le rejet de toute croyance religieuse par le compositeur à l'issue de la Guerre. A cet égard, il est impossible de ne pas relever, que le Libera me clôt l'œuvre sur la déréliction et le vide, dans l'omission pure et simple d'un In Paradisium.
En 1994, le manuscrit original fut retrouvé chez l'éditeur Henry Lemoine par le musicologue Frédéric Ducros-Malmazet. Grâce à celui-ci et au critique marseillais Gabriel Vialle qui intéressa le chef d'orchestre Michel Piquemal à la redécouverte de l'œuvre par le Choeur Régional Provence-Alpes-Côte d'Azur, le Requiem pour la Paix fut enregistré en disque compact en 1996 (avec les célèbres Fanfares liturgiques, dans leur version chorale). Produit par l'ARCAM en partenariat avec la Ville de Marseille, sa parution eut lieu chez Naxos en mai 1997, avec pour interprètes l'Orchestre Philharmonique de Marseille, le Choeur Régional PACA, le Choeur Départemental des Alpes Maritimes, et les solistes Marie-Paule Lavogez, Jacqueline Mayeur, Michel Pastor et Didier Henry placés sous la direction de Michel Piquemal.
C'est cette recréation musicale qui est à l'origine du film réalisé par Jacques Sapiega, Le Requiem perdu (production COPSI, FR3-Mediterranée, Mezzo - Durée : 52'). Il s'agit d'une œuvre originale d'une grande force d'émotion, à la fois chronique et reportage, qui entrecroise évènements, époques, lieux et personnages. Evocation de la vie déchirée d'Henri Tomasi et de son épouse Odette Camp durant la guerre (au travers d'un montage d'archives audio-visuelles historiques et personnelles qui fait entendre leurs voix), elle est également captation d'un saisissant travail pédagogique et musical de Michel Piquemal avec un ensemble de plus de 200 interprètes, musiciens et choeurs. Ce film, présenté en avant-première à Marseille le 29 septembre 2001, année de la célébration du centenaire de la naissance du compositeur, puis diffusé sur la chaîne Mezzo en novembre 2001 et novembre/décembre 2003, a obtenu le 1er Prix au Festival du Film Provençal de Rousset en mars 2003.
Depuis sa redécouverte, le Requiem pour la Paix, suscite l'adhésion enthousiaste du public comme de la critique. Après avoir été redonnée en concert à l'Opéra de Nice le 28 mars 1997 par l'Orchestre Philharmonique de cette ville, l'ouvrage fut présenté par René Koering sur France-Musiques le 15 juin suivant. Le printemps 2003 lui a apporté deux nouveaux succès : le 21 mars à Marseille à l'Auditorium du Pharo, où il a été entendu pour la première fois dans la ville natale du compositeur - Michel Piquemal dirigeant l'ensemble des interprètes de l'enregistrement du CD - et les 1 et 2 avril à Prague, en présence de l'Ambassadeur de France, où Serge Baudo l'a interprété à la tête de l'Orchestre Symphonique de cette ville.
4 solistes, chœur mixte et orchestre
Partition
Date de sortie : 01/01/1946
ISMN : 9790230983761