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Volutes
(HEXA29613) :
52,00
Philippe HUREL
Editeur : Editions Henry Lemoine
Editeur : Editions Henry Lemoine
Genre : Musique Instrumentale
Formation : Hautbois
Style et options : Hautbois et orchestre
Formation : Hautbois
Style et options : Hautbois et orchestre
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Volutes fait partie d'un cycle de trois pièces concertantes, les deux autres étant Phonus (2004) pour flûte et orchestre et Quelques traces dans l'air (2018) pour clarinette et orchestre. Ces trois pièces ont ceci en commun que l'instrument soliste y est augmenté, reverbéré, démultiplié par les deux instruments qui sont ses semblables dans l'orchestre. Mais le type de de traitement sonore du soliste - influencé par ma pratique de l'électronique - est différent dans chacune des trois pièces.
Dans Phonus, hommage au faune de Debussy, les deux flûtes de l'orchestre se contentent de répondre brièvement en écho au soliste ou de créer de courtes textures avec lui. Dans Quelques traces dans l'air, le rôle des deux clarinettistes de l 'orchestre est beaucoup plus important. Elles ont souvent la même partie que le soliste, en canon rythmique, créant ainsi des sortes de delays électroniques. Par ailleurs, elles complètent les phrases du soliste en se mêlant à lui, donnant l'illusion d'un traitement électronique en temps réel ou bien encore elles viennent colorer en micro-intervalles ou par des modes de jeu les sons tenus qu'il produit. Mais quoi qu'il en soit, la perception des trois clarinettes est plutôt polyphonique et spatiale.
Dans Volutes, hormis la cadence dans laquelle ils sont traités polyphoniquement, en écho, le soliste et les trois hautbois sont la plupart du temps écrits de façon homorythmique de manière à ce qu'ils fusionnent en un seul son. On se rapproche plus ici du traitement obtenu avec un harmonizer par exemple, dont on pourrait changer les paramètres très rapidement.
En écrivant la partition, j'avais le sentiment que le hautbois soliste devait prendre corps dans l'orchestre, s'enraciner au sein de celui-ci comme un timbre complexe dont la source ne serait plus seulement localisée devant, à gauche du chef. J'avoue aussi que mon goût pour les mixtures de hautbois (ou de bassons) m'a poussé à cette écriture, le résultat étant très riche en harmoniques, particulièrement dans le registre grave ou il devient granuleux et presque électronique.
Pour en venir au titre, Volutes, il s'agit ici de décrire le motif en forme d'ornement descendant/montant, comme une arabesque, qui est à l'origine de presque toute la partition. Un geste reconnaissable joué par la soliste et toujours indissociable des deux parties de hautbois. La soliste prend peu à peu son autonomie pour échapper à ses deux compagnons de route pour devenir ainsi la réelle protagoniste de la pièce, en ne se faisant "dévorer" par eux qu'en de courts moments.
La pièce est dédiée à mon amie Hélène Devilleneuve avec laquelle je travaille depuis 1988.
Philippe Hurel
Concerto pour hautbois et orchestre
Partition
Date de sortie : 22/04/2022
ISMN : 9790230996136
Dans Phonus, hommage au faune de Debussy, les deux flûtes de l'orchestre se contentent de répondre brièvement en écho au soliste ou de créer de courtes textures avec lui. Dans Quelques traces dans l'air, le rôle des deux clarinettistes de l 'orchestre est beaucoup plus important. Elles ont souvent la même partie que le soliste, en canon rythmique, créant ainsi des sortes de delays électroniques. Par ailleurs, elles complètent les phrases du soliste en se mêlant à lui, donnant l'illusion d'un traitement électronique en temps réel ou bien encore elles viennent colorer en micro-intervalles ou par des modes de jeu les sons tenus qu'il produit. Mais quoi qu'il en soit, la perception des trois clarinettes est plutôt polyphonique et spatiale.
Dans Volutes, hormis la cadence dans laquelle ils sont traités polyphoniquement, en écho, le soliste et les trois hautbois sont la plupart du temps écrits de façon homorythmique de manière à ce qu'ils fusionnent en un seul son. On se rapproche plus ici du traitement obtenu avec un harmonizer par exemple, dont on pourrait changer les paramètres très rapidement.
En écrivant la partition, j'avais le sentiment que le hautbois soliste devait prendre corps dans l'orchestre, s'enraciner au sein de celui-ci comme un timbre complexe dont la source ne serait plus seulement localisée devant, à gauche du chef. J'avoue aussi que mon goût pour les mixtures de hautbois (ou de bassons) m'a poussé à cette écriture, le résultat étant très riche en harmoniques, particulièrement dans le registre grave ou il devient granuleux et presque électronique.
Pour en venir au titre, Volutes, il s'agit ici de décrire le motif en forme d'ornement descendant/montant, comme une arabesque, qui est à l'origine de presque toute la partition. Un geste reconnaissable joué par la soliste et toujours indissociable des deux parties de hautbois. La soliste prend peu à peu son autonomie pour échapper à ses deux compagnons de route pour devenir ainsi la réelle protagoniste de la pièce, en ne se faisant "dévorer" par eux qu'en de courts moments.
La pièce est dédiée à mon amie Hélène Devilleneuve avec laquelle je travaille depuis 1988.
Philippe Hurel
Concerto pour hautbois et orchestre
Partition
Date de sortie : 22/04/2022
ISMN : 9790230996136